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Chèvre Le poids de la commercialisation

L’Institut de l’élevage mesure l’impact des ateliers fromagers sur l’économie de l’exploitation.

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«La valorisation du lait de chèvre varie beaucoup selon les circuits choisis par les éleveurs pour la commercialisation des fromages », a indiqué Christine Guinamard, de l’Institut de l’élevage, lors des Journées 3R organisées à Paris les 7 et 8 décembre. Elle tire ce constat d’une étude menée sur près de 120 élevages issus du Centre, de Rhône-Alpes, de Bourgogne, de Midi-Pyrénées, de Paca et du Languedoc-Roussillon. Les labels biologiques et appellations d’origine y sont largement représentées.

Diversité régionale

Les fromages sont commercialisés via une multitude de circuits, allant de la vente directe aux circuits à plusieurs intermédiaires. « En région Centre, la filière caprine bénéficie de nombreuses AOP, organisées autour d’affineurs et de grossistes, note Christine Guinamard. En moyenne, les éleveurs valorisent 145 000 l de lait à 1,55 €/l. »

Vers la Méditerranée, le contexte est différent. La filière s’est développée autour d’installations hors cadre familial. L’objectif de production est souvent peu élevé, de l’ordre de 35 000 l. Mais la valorisation atteint 2,70 €/l. « En Rhône-Alpes, en Bourgogne et dans le Sud-Ouest, la situation est intermédiaire », précise Christine Guinamard.

Plus il y a d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, plus la production est élevée : 33 000 l en vente directe, 145 000 l pour une commercialisation à deux intermédiaires. Côté prix, c’est l’inverse. Ils passent de 2,90 €/l à 1,60 €/l.

Hélène Chaligne

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